Lundi 3 octobre, 10h30....

Une trentaine d’élèves issus de la Classe Défense et Sécurité Globale, de 3è PUMA et de 3è JAGUAR ont rendez-vous en salle polyvalente avec M.Garcia-Brotons de la société Airbus dans le cadre de la Space Week 2022.

Venu de Paris pour évoquer avec nos élèves l’Espace et ses diverses facettes, M.Garcia-Brotons aborde : 

• l’avenir de l’Homme dans l’esapce, avec le projet de station spatiale autour de la lune, les enjeux de la Mission Artemis avec un retour possible des hommes sur la lune et cette question : l’Homme peut-il vivre longuement dans l’espace ? Propos illustrés par un film sur la Mission proxima de Thomas Pesquet dans lequel il nous décris son quotidien à bord de la Station Spatiale Internationale qui n’est qu’à 400 km de la Terre !

• mais aussi le passé et les pionniers de la conquête spatiale : Gagarine, Amstrong ou encore le 1er satellitte artificiel Spoutnik ;

• M.Garcia-Brotons partage ainsi avec les élèves sa motivation et sa passion pour le métiers du spatial, liées à une forme d’incertitude permanente du domaine spatial où tout est nouveau. "L’espace est à la limite de la connaissance humaine de tous les scientifiques : une vie d’expérimentations, de théories, se sont des métiers passionnants !" Il y a tout type métiers dans le spatial, à tout niveau d’études (des soudeurs, des électriciens, des mécaniciens). Certaines disciplines s’avèrent toutefois incontournables, telles que l’anglais, les mathématiques ou la physique. M.Garcia-Brotons fait le constat qu’en Europe très peu de filles se destinent à des carrières scientifiques, contrairement à d’autres régions du monde, comme l’Inde par exemple.

• l’industrie du spatial, avec la nécessité de réaliser de nombreux tests sur chaque éléments du satellite puis sur le satellite en entier : température, radiation ou encore résistance aux vibrations pour éviter la panne dans l’espace. La construction des satellites dure en moyenne deux à trois ans entre la conception ( pour une mission) et la construction avec un calcul de durée de vie entre 10 et 15 ans.

• les principes scientifiques qui régissent les vols spatiaux comme les lois de Keppler ou encore le principe d’action/réaction sur lequel repose nos moteurs de fusée mais qui ne permet pas de quitter notre galaxie. 

• les distances dans l’Univers : aujourd’hui il faut plus de sept ans pour qu’une sonde aille vers Jupiter, à l’occasion d’un voyage sans assistance. En cas de panne la seule solution reste le désorbitation pour destruction dans l’atmosphère. Bien qu’on ait trouvé d’autres systèmes solaires et des exoplanètes, aujourd’hui les distances sont telles qu’on ne voit et on ne connaît que ce qui est très grand.

Rendez-vous donné le 14 octobre 2023 pour observer la prochaine éclipse solaire visible depuis la Guyane grâcé aux lunettes offertes pour la regarder sans danger !